Ce projet a été mené pour le compte d’un opérateur d’énergie renouvelable sur les territoires ultra-marins et l’hexagone. Cette entreprise développe depuis plusieurs années son parc photovoltaïque aussi bien sur les bâtiments que sur des terrains nus.
Le contexte de limitation d’artificialisation des sols implique aux opérateurs comme Albioma de repenser leur stratégie de développement en veillant dé- sormais à privilégier des terrains dégradés ou des secteurs déjà artificialisés.
C’est dans ce cadre que j’ai développé avec les différentes antennes départe- mentale un outil de cartographie en ligne en utilisant les techniques et données SIG disponibles.
Les différentes cartographies ont d’abord été expérimentées en Guyane, Gua- deloupe et Martinique. Elles ont permis de repérer les parcelles et bâtiments éligibles aux appels d’offres de la commission de régulation de l’énergie (CRE).
Grâce aux traitements SIG réalisés, les anciennes carrières décharges, délais- sés routiers et autres sites pollués ont été repérés. Ces données sont croisées avec des paramètres techniques comme l’accessibilité des terrains, la distance des postes électriques et bien entendu le contexte réglementaire et urbanis- tique des zones grâce au PLU numériquement disponibles.
Cette mission s’est ensuite étendue aux bâtiments afin de viser les infrastruc- tures où l’implantation de centrales serait la plus intéressante. Plus récem- ment, les réflexions portent désormais sur les espaces de stationnement et de stockage en vue d’implantation d’ombrières photovoltaïque.
Ces cartes ayant permis d’optimiser le travail de prospection, d’autres départements ont été aussi traités de la même manière dans le Sud de la France : Gard, Vaucluse et Bouches-du-Rhône sont désormais couverts par cet outil interactif.
