Détection de zones humides par analyse pédologique

Les zones humides sont désormais reconnues comme éléments essentiels des écosystèmes à travers leur rôle écologique mais aussi par les services rendus en termes de captation de carbone, de filtration des nitrates et bien d’autres. Leur préservation est un impératif édicté par l’article L211-1 du code de l’environnement. (…) on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ;

L’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008 précise les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l’environnement

Les analyses pédologique (des sols) et phyto-sociologique (détection des plantes hygrophiles) menée sur un terrain viennent compléter une approche nécessitant le croisement d’un faisceau d’indices : localisation et configuration du terrain, topographie, géologique du secteur, historique de son usage…

Au moyen d’une tarière, les carottages réalisés à différents endroits sont croisé avec le tableau définit par l’arrêté ministériel cité plus haut permet de qualifier le sol selon des critère physico-chimiques.

Les résultats sont ensuite cartographiés dans le but de délimiter au mieux les secteurs à protéger.

Analyse technique des différents dispositifs observés sur les secteurs d’échantillonnage.
Extrait du tableau d’analyse issu de l’arrêté ministériel
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